Mirez-vous ?

Un seul éclat de vous et je suis chamboulé. Quel charme fut jeté ? C’est à en devenir flou. Les herbes deviennent des secondes et les ombrelles deviennent des années. Elles s’amusent, frivoles, à se balancer, danseuses captives de la ronde. Votre sourire m’aiguille, me berce et apaise ma folie, fiévreuse balançoire. Allons jusqu’au bordPoursuivre la lecture de « Mirez-vous ? »

Ad personam

Il avait sorti sa dernière clope. Un peu comme son dernier espoir. Il tapotait ses poches et cherchait de quoi l’allumer. Tout sonné qu’il était. Il s’était assis à même le trottoir. Il se foutait pas mal des autres et de leur regard. Quand il avait appris la nouvelle, il avait voulu prendre l’air dansPoursuivre la lecture de « Ad personam »

À l’auberge sans nom

C’était une auberge modeste, nul besoin d’y porter la veste. Perdue dans un hameau coquet qui s’ouvrait sur les forêts. Nous nous y trouvions attablés. Nous nous partagions les mets, nous suspendions les heures. J’y ai connu de merveilleuses saveurs. Nous mêlions nos doigts comme on jongle. Elle aimait jouer avec le bout de mesPoursuivre la lecture de « À l’auberge sans nom »

Escargot

Nous ne partageons plus nos nuits,
ni nos soupirs entremêlés de vie.
Envolés les rires et nos petits bonheurs.
Nous ne mélangeons plus nos heures.

Phare

Eh toi ! Je vois bien que tu sombres