Un seul éclat de vous et je suis chamboulé. Quel charme fut jeté ? C’est à en devenir flou. Les herbes deviennent des secondes et les ombrelles deviennent des années. Elles s’amusent, frivoles, à se balancer, danseuses captives de la ronde. Votre sourire m’aiguille, me berce et apaise ma folie, fiévreuse balançoire. Allons jusqu’au bordPoursuivre la lecture de « Mirez-vous ? »
Archives de l’étiquette : sourire
Tel épris qui croyait prendre
Il était une fois, un merveilleux animal, pétillant et pourtant considéré banal. Ses yeux étaient bandés de noir. Il aimait la forêt et l’herbe qui verdit. Il préférait, au soleil de midi, la tendre douceur du soir. Curieux de tout et dépourvu de malice, il voulait tout savoir, du savon à l’hélice, en passant mêmePoursuivre la lecture de « Tel épris qui croyait prendre »
Ad personam
Il avait sorti sa dernière clope. Un peu comme son dernier espoir. Il tapotait ses poches et cherchait de quoi l’allumer. Tout sonné qu’il était. Il s’était assis à même le trottoir. Il se foutait pas mal des autres et de leur regard. Quand il avait appris la nouvelle, il avait voulu prendre l’air dansPoursuivre la lecture de « Ad personam »
Une poignée de graines
L’enfant est le père de l’homme William Wordsworth Parfois, la vie tient à un coup de sifflet. Le sifflet d’un train, le sifflet d’un arbitre, le sifflet du maître qui rappelle son chien et tellement d’autres encore. Je vis dans une maison de banlieue avec Maman, Papa et mon petit frère Léo. Maman me ditPoursuivre la lecture de « Une poignée de graines »
À l’auberge sans nom
C’était une auberge modeste, nul besoin d’y porter la veste. Perdue dans un hameau coquet qui s’ouvrait sur les forêts. Nous nous y trouvions attablés. Nous nous partagions les mets, nous suspendions les heures. J’y ai connu de merveilleuses saveurs. Nous mêlions nos doigts comme on jongle. Elle aimait jouer avec le bout de mesPoursuivre la lecture de « À l’auberge sans nom »
Escargot
Nous ne partageons plus nos nuits,
ni nos soupirs entremêlés de vie.
Envolés les rires et nos petits bonheurs.
Nous ne mélangeons plus nos heures.
Paulownia
Y a pas de mauvaise herbe.
À toute fin utile.
Le rire est un moteur de cohésion social.
Humour, amour, humeur, amer
Tout feu, tout flamme
Phare
Eh toi ! Je vois bien que tu sombres