Mirez-vous ?

Un seul éclat de vous et je suis chamboulé. Quel charme fut jeté ? C’est à en devenir flou. Les herbes deviennent des secondes et les ombrelles deviennent des années. Elles s’amusent, frivoles, à se balancer, danseuses captives de la ronde. Votre sourire m’aiguille, me berce et apaise ma folie, fiévreuse balançoire. Allons jusqu’au bordPoursuivre la lecture de « Mirez-vous ? »

Retour sur l’abruti

L’escargot à cela d’exemplaire qu’il a pris le parti de se dire que le chemin vaut plus que l’arrivée. Fort de ce constat et suite à ma conversation imaginaire avec moi-même, il me semble d’importance que de revenir sur ce mot abruti et comment je l’envisage. Loin d’être une insulte entre mes lèvres, c’est le constat d’une situation. Je développe.
Je fus, je suis et je serais encore régulièrement un abruti, un ahuri, un abasourdi. Je suis abruti de stimuli extérieurs. Qu’ils soient sonores, visuels, tactiles, odorants, ils emplissent toutes mes pensées et quand je suis dans cet état, je ne sais plus réfléchir.

Un fauteuil pour deux

L’atmosphère dans la pièce était lourde. J’étais assis dans le siège réservé aux visiteurs. Sur une étagère à trophées, à droite de l’unique fenêtre minuscule, finissait de mourir une misère. De l’autre côté, des étagères pleines de livres. Tout ça marinait dans un parfum d’alcool bon marché et de sueur des nuits blanches.