Si nous partons du principe que l’accent circonflexe remplace la lettre S comme dans Hôpital qui devient Hospital, alors la question devient quête. De par le fait, nous pouvons aussi supposer que le mot actuel n’a plus le même sens q’autrefois. Entre sens propre et sens figuré, il y a deux façons de se prendrePoursuivre la lecture de « La question »
Un peu de moi – fondations
Parfois, l’on me demande comment je fais pour écrire. Je réponds que je prends papier et crayon, un sourire narquois aux lèvres devant l’air désabusé de mon interlocuteur. Ça me vient, voilà tout, mais non pas sans effort. Interloquer, déconcerter, décontenancer, j’aime bien. Jouer sur les sens, les non-sens, les sous-entendus, les trop dits, c’estPoursuivre la lecture de « Un peu de moi – fondations »
Pour qu’il naisse et serre
L’arbre est un organisme extraordinaire ! Pour le peu qu’on s’arrête de courir une seconde, qu’on mette de côté nos œillères et nos frondes, on peut découvrir un ingénieur hors-pair. Égide du low-tech, expert en nanotechnologies et divers, l’arbre est un gestionnaire absolu dans l’équilibre des processus. Il dépense rarement plus d’énergie qu’il n’en fabrique.Poursuivre la lecture de « Pour qu’il naisse et serre »
Un pas de côté
La promenade prend, parfois, des allures de limonades. L’œil pétille et l’envie frissonne d’émoi. Je vous livre l’une de ces balades. Pas plus tard qu’hier au matin, mais pas dès mâtines, je me trouvais d’humeur et enclin à la marche désinvolte, presque mutine. Laissant mes pas divaguer comme le font mes pensées, j’empruntais mon proprePoursuivre la lecture de « Un pas de côté »
Au bal des dupes
C’est, à petits pas, que nous nous approchons de l’orchidée abeille et de sa floraison. Avant qu’elle ne déploie toute l’ingéniosité et l’ingénierie dont elle a le secret, Il est aisé de passer à côté, voire même de la piétiner. Alors, imaginez quand on tond le gazon. On décapite la future floraison. C’est vrai qu’ellePoursuivre la lecture de « Au bal des dupes »
Où vas-tu ? Qui suis-je ? Et si je suis alors je suis second ?
Tout est question de point de vue et de capacité à prendre du recul. Voici quelques exemples volontairement simplistes. Toute ressemblance avec des situations ou des personnes présentes ou passées ne serait que pure coïncidence. Exemple de la vie courante :Mon épouse est très maladroite, elle casse souvent la vaisselle. Question à poser :C’est quandPoursuivre la lecture de « Où vas-tu ? Qui suis-je ? Et si je suis alors je suis second ? »
Rose, irais-je ?
La vie est une roseraie. D’aucuns n’y verront qu’épines et s’empresseront de s’y blesser, pointant du doigt la pointe assassine, demandant à chacun de le plaindre alors qu’il ne fait que feindre. D’autres n’y verront que roses toutes juste fardées. S’aveuglant encore et plus que jamais. Vantant les parfums mais sans jamais, au grand jamaisPoursuivre la lecture de « Rose, irais-je ? »
Givres
Lorsque nous sommes allés jusqu’au bout de cette jetée, dans un blanc matin de février, j’osais à peine te regarder de peur que le charme ne cesse, de peur que tu ne disparaisses. Je me tenais à tes côtés, juste un peu en retrait. Tu voulais voir si le ciel touchait le lacet si l’airPoursuivre la lecture de « Givres »
De prometteur à cancre, itinéraire d’un râté
Quand j’étais minot et, à partir de mon entrée au collège, je fus très vite catégorisé comme « punching ball ». De constitution malingre, asthmatique, avec des lunettes de vue et d’un teint de peau qui rappelle à s’y méprendre une paire de fesses n’ayant jamais vu le moindre rayon de soleil de sa vie, j’attirais, joyeusementPoursuivre la lecture de « De prometteur à cancre, itinéraire d’un râté »
Óneiroi
J’ai envie de te cueillir le ciel, de t’en faire un coffret, un bijou, une étincelle. Comme on accroche, alangui, des fleurs aux épaules des filles. Au creux de ton cou, j’ai envie de te murmurer des mots fragiles, des mots tranquilles. À l’orée de ta joue, j’ai envie de m’enivrer de ton parfum subtil,Poursuivre la lecture de « Óneiroi »