Le tablier travaille, docte, au chevet
d’une Marie-Madeleine allongée,
oubliée, délaissée au crépuscule
d’un jardin aussi anglais qu’incrédule.
Le tablier œuvre à lui rendre sa superbe
et telle qu’elle naquit entre les mains de Canova.
sublime de son œuvre, apothéose en tous cas,
elle aura fini, effacée, parmi les folles herbes.
L’abandonnée couchée à la joue mouillée
n’en avait pas moins un écrin sublime, un temple
où le simple était la transcendance du sophistiqué.
La chose m’apparaît certaine quand je la contemple,
qu’elle fusse cachée sous une herbe ou à la fronde d’un arbre,
elle ne me laissera jamais, au grand jamais, de marbre.