La promenade prend, parfois,
des allures de limonades.
L’œil pétille et l’envie frissonne d’émoi.
Je vous livre l’une de ces balades.
Pas plus tard qu’hier au matin,
mais pas dès mâtines,
je me trouvais d’humeur et enclin
à la marche désinvolte, presque mutine.
Laissant mes pas divaguer
comme le font mes pensées,
j’empruntais mon propre pas.
Meilleur à mon goût qu’aucun autre,
il a le mérite de parfois être las.
C’est bien là, la plus belle de ses fautes.
À ces moments là, enfin, débarrassé
du diktat d’un corps en mouvement, énervé
bien trop fatigué pour continuer,
je ne peux que m’arrêter et admirer
Qui de l’arbre couronné d’un nuage
Qui de l’imbécile se réclamant sage