Quand c’est le matin et que mes paupières
refusent de laisser entrer la lumière,
quand mon corps tout entier
est incapable de bouger
Prisonnier entre sommeil et réel
Il s’écoule de longues minutes telles
les ombres qui grandissent au couchant de la veille.
Toutes semblables, toutes pareilles.
Toutes drapées de noir et portant le deuil.
Quand enfin, je parviens à entrouvrir un œil,
je vois Octobre moqueur accroché aux branches frileuses
que le soleil, timide, embrasse d’une lumière blanche doucereuse.