Ta main sur mon épaule vaut bien
toutes les drogues, les élixirs.
Rien d’autre que je ne désire.
Rien d’autre que je ne souhaite. Rien.
Le temps peut bien aller se faire
foutre puisque tu m’embrasses.
Tu as trouvé la manière de me faire taire,
Il est peu probable que je m’en lasse.
Toutes les richesses paraissent
fades face à tes soupirs.
Vagues lancinantes, Ils meurent et naissent
alors que je parcours tes désirs.
Pendant que je me consume de mille braises,
tes gestes d’arabesque
m’hypnotisent autant qu’ils m’apaisent.
Mon havre, ma fresque.