L’éloquence du questionnement

Cela semble évident à première vue. La réponse découle de la question. Ce qui l’est un peu moins, c’est que la qualité du questionnement engendrera une qualité de la réponse. Un changement de questionnement allant du « Pourquoi ça m’arrive ? » vers le « Comment éviter cette situation ? » aura un effet bénéfique sur notre état d’esprit. Nous passons de spectateur, à acteur.

Nous avons un ennemi, notre cerveau et son besoin de cohérence. A l’origine, c’est un mécanisme visant à nous proposer un monde acceptable et nous permettant d’écarter l’angoisse de l’inconnu. Le système est bon mais connaît ses travers. Si nous pensons que tout va mal, notre cerveau va s’empresser de sélectionner les événements en cohérence avec ce « tout va mal ». Occultant tout ce qui va bien. Foutu cerveau.

Une fois l’affaire réglée avec notre cerveau, tous les éléments nécessaires à la construction de notre question sont disponibles. Plus nous serons en capacité d’établir un constat précis, plus nous serons capable d’affiner un diagnostic, plus la question aura des chances de contenir la réponse.

Un questionnement bien mené nous évite l’angoisse de la mauvaise décision. Si à cela, nous ajoutons le maintien de l’objectivité, nous obtenons une méthode de penser à même de nous garder des travers de notre cerveau. C’est le discours de la méthode. Penser « hors-norme » est le meilleur moyen d’arriver à des solutions inédites.

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